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Des cartons à distribuer

Photo Pixabay

Des cartons à distribuer

BILLET D’HUMEUR-Outre sa réponse sur le terrain, un autre match va se dérouler en tribune entre lui et les personnes qui l’attaquent sans cesse. A l’approche de la finale de Ligue des Champions (Dortmund-Real Madrid), Vinicius Junior (ailier gauche brésilien du Real Madrid) va encore devoir prouver sur la pelouse, pas à propos de son niveau, mais de sa couleur de peau.

Regarder un match de foot, devoir attendre qu’il reprenne car il y a eu des cris de singe… C’est le quotidien de trop de fans. Trouvez-vous ça normal ?

Les cinq grands championnats sont touchés, et certains plus que d’autres : Liga ou Serie A, pour ne pas les citer… Personne n’est épargné, joueurs français, brésiliens, italiens. La finalité ? Des matches retardés, arrêtés, des joueurs qui quittent le terrain, des entraineurs qui répondent aux attaques. Un bien triste tableau dépeint.

Une image qui pourtant reflète bel et bien la réalité, même si on voudrait qu’elle soit autre. Malgré des campagnes publicitaires de plus en plus répétées de la part de l’UEFA, les effets sont limités. Car ces actes à portée politique n’ont pas leur place dans un stade, mais sont encore trop présents.

Mike Maignan, gardien français de l’AC Milan, et Vinicius Junior, ont été touchés en plein cœur. « Je ne voulais plus jouer », « j’ai moins envie de jouer » : voilà les mots poignants de ces joueurs, d’une autre couleur de peau. Être noir ne doit pas être un handicap, mais pour certains c’est un problème. Le sport est universel, il appartient à tout le monde. Il doit être vecteur de sensations, d’émotions, et non d’insultes. L’idéologie des races n’a pas lieu d’être sur une pelouse (ni ailleurs). La politique est hors stade, être sur le terrain doit rassembler, pas disperser les foules.

Emy Savine

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