Le programme « Départ 18:25 » pour partir en vacances à moindre coût, ça donne quoi ? Témoignage.
ENTRETIEN-Camille Rolandi, 21 ans, est étudiante en design graphique. En tant que boursière, elle a pu bénéficier de l’aide « Départ 18:25 » de l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) pour permettre aux jeunes de partir en vacances. Elle revient sur cette expérience.
J’ai découvert l’offre « Départ 18:25 » sur les réseaux sociaux, plus précisément sur X (anciennement Twitter). Le processus est simple : il suffit de demander un devis, d’envoyer les pièces justificatives et de payer le montant restant. Tout se fait sur Internet, pas besoin d’appeler une administration, c’est pratique.
Je suis partie quatre nuits avec mon copain à Amsterdam en 2021 car c’était dans ma bucket list (une liste de choses qu’elle rêve de faire, ndlr) de voyages ! La destination était disponible sur le site. J’ai pu aller dans de nombreux musées, car la Place des musées était accessible en tram depuis l’hôtel. J’ai dépensé uniquement 150€ pour le logement, ce qui m’a permis d’utiliser mon budget pour des activités. Cet été, nous repartons cinq jours à Séville avec le même dispositif.
Si je devais décrire cette expérience, je dirais… enrichissante. J’ai été très satisfaite, les hôtels proposés sont super, et le coût est vraiment intéressant avec la réduction. Je recommande vivement.
Qui peut en bénéficier ?
Si vous avez entre 18 et 25 ans, vous êtes peut-être éligible vous aussi à cette offre, pouvant aller jusqu’à 250 euros. Elle s’adresse aux jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation en cours ou échus depuis moins de trois mois, ainsi qu’aux étudiants boursiers. Les titulaires d’un emploi d’avenir, d’un contrat de génération ou les bénéficiaires d’un parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA) et les signataires d’un Contrat d’engagement jeunes (CEJ) peuvent également en profiter. Enfin, les élèves d’une école de la deuxième chance, les bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance et les volontaires en service civique dont la mission est en cours ou est terminée depuis moins d’un an ne sont pas en reste puisqu’ils peuvent également bénéficier du dispositif.
Anna-Louise Morette
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